Le 28 mai 2012, Charles Frémont fait de nouveau parler de lui. La dernière fois que nous l’avions vu, il était chargé de surveiller les chaises de Roland, avec le fiasco que l’on connaît. L’homme apparaissait alors comme le suspect n°1 de cette affaire. Pour en avoir le cœur net, nous avons interrogé Alexandre Fabre son interprète.
La rumeur a longtemps désigné Charles Frémont comme le coupable des actes de vandalisme qui touchait le Mistral, qu’en est-il ?
Alexandre Fabre : Figurez-vous que je le suspecte moi aussi. Je l’interroge tous les jours mais il me dissimule ses secrets [rires]. Le trouble a été installé lors de cette séquence où j’étais censé surveiller la terrasse et qu’il a fallu une seconde d’absence pour qu’une chaise disparaisse. Etait-ce ou non délibéré de la part de Frémont, le doute persiste…
Pensez-vous que l’ancien Frémont va faire son retour ?
Alexandre Fabre : La surprise est entière. Je l’ignore moi-même pour l’instant. Nous tournons des intrigues quotidiennes alors je me dis que les surprises se révéleront au fur et à mesure.
La production a décidé de créer l’événement autour du 2012e épisode. Charles Frémont sera-t-il de la partie ?
Alexandre Fabre : En effet, j'ai un rôle important dans le 2012e épisode, mais je laisse aux fans le plaisir de découvrir l’intrigue.
En tant que comédien, avez-vous des projets personnels ?
Alexandre Fabre : Je prépare un one-man-show. Ecrire sur soi est un exercice très difficile, mais je m’accroche.
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Arrivée au Mistral le 9 avril dernier, Lydie de la Perthuis a su imposer son style inimitable et sa fantaisie. C’est à Francine Bergé, son interprète, qu’elle le doit !
Vous avez une carrière colossale - cinéma, théâtre, télévision - en quoi une aventure comme Plus belle la vie est différente ?
Francine Bergé : Tout va à une vitesse folle : 20 jours de tournage pour une trentaine d’épisodes, c’est différent de tout ce que j’ai pu faire jusqu’ici. La plupart du temps, les rôles se préparent en amont, mais celui-ci je l’ai construit au fur et à mesure des journées de tournage. J’aime beaucoup Lydie, sinon je ne l’aurais jamais fait !
Est-ce que le personnage de Lydie vous ressemble ?
Francine Bergé : Forcément ! Je n’ai évidement pas sa fortune, mais je pense avoir des points communs avec elle. On n’a pas le temps de composer un personnage, alors on se lance et on met forcément un peu de soi. Par contre, j’avais déjà une idée précise de son style vestimentaire et j’en ai parlé avec la costumière. Je la voyais habillée en Chacok, ça lui ressemble bien ! Lydie n’est pas une femme BCBG, elle est beaucoup plus extravagante et fantasque. Finalement, quand on a les chaussures, on est dans le rôle ! Je suis en baskets dans la vie, alors disons que Lydie, c’est une partie de moi en talons.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous ?
Francine Bergé : Il faut vraiment que le rôle nous plaise pour supporter un rythme de travail aussi soutenu. Il peut arriver de tourner une vingtaine de séquences en 5 jours seulement. Heureusement, j’ai eu beaucoup d’extérieurs, ce qui offre un rythme un peu plus décontracté - pour le château de Lydie, on a tourné à Puyricard, à trois quarts d’heure de Marseille. Je dois avouer qu’au début, je n’étais pas sûre de pouvoir apprendre tout le texte. C’est un défi que je me lançais !
Et comment s’est passé votre intégration dans l’équipe ?
Francine Bergé : Quand on rentre dans un feuilleton comme Plus belle la vie, qui a commencé longtemps avant nous, il faut un certain temps pour voir les comédiens comme des collègues de travail. C’est surtout vrai pour les récurrents, comme Dounia et Grégory, je voyais surtout leurs personnages. C’est une sensation très curieuse…
Vous aviez donc l’habitude de regarder Plus belle la vie ?
Francine Bergé : J’avais regardé les tout premiers épisodes, « les collectors », comme on s’amuse à les appeler dans l’équipe, mais à l’époque les scénarios n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. Puis j’ai passé l’été dernier avec des amis qui suivaient le feuilleton. C’était l’affaire du gaz de schiste et j’ai trouvé qu’il y avait des choses formidables. Bien sûr, je ne pensais pas que j’y participerais un jour…
Comment avez-vous obtenu le rôle ?
Francine Bergé : D’habitude, je refuse toujours de passer des essais, mais cette fois, on m’a envoyé trois pages et j’ai accepté. Vous savez, il n’y a pas beaucoup de rôles pour les femmes de ma génération. Les hommes ont beaucoup plus de choix. Sur ce point, je dois dire que Plus belle la vie fait exception, avec Colette Renard, Pascale Roberts ou encore Marion Game, on a la chance d’avoir des rôles intéressants à jouer.
Vous connaissiez l’issue du scénario ?
Francine Bergé : Au début je n’avais que les dix premiers épisodes, alors j’interrogeais Richard Guedj – le directeur d’acteurs – mais il gardait la surprise. J’ai donc joué sans savoir ce qui allait se passer. Ce qui est assez drôle, quand on sait que d’habitude, on se décide sur le scénario. Là, ça s’est joué sur le personnage !
Quelle est votre actualité ? Un projet dont vous pouvez nous parler…
Francine Bergé : Je vais jouer dans une pièce qui s’appelle Cher Menteur avec Marcel Maréchal, qui était le premier Directeur du théâtre national de La Criée à Marseille. Il s’agit de la correspondance durant 40 ans de G. B. Shaw et Mme Patrick Cambell, star de la scène de Londres, pièce écrite par Jérôme Quilty et traduite par Cocteau.
C’est à partir du 20 septembre au théâtre La Bruyère à Paris.
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Valérie Baurens est au théâtre du Lucernaire à Paris (tous les soirs du mardi au samedi à
21h30 et le dimanche à 15h) jusqu'au 9 octobre dans L'Ile Des Esclaves de Marivaux dans une mise en scène de Christian Huitorel. L’occasion de prendre des nouvelles de notre Agathe
nationale…
Voilà un bon moment qu’Agathe a quitté le Mistral pour rejoindre Maxime… que deviens-tu
Valérie ?
V.B. : Actuellement, je suis au théâtre ! Je joue tous les soirs
(relâche exceptionnelle le samedi 24 septembre) le rôle d'Euphrosine dans la pièce de Marivaux L'Ile Des Esclaves. C’est une comtesse qui, échouée sur une île avec son esclave, se voit obligée
d'endosser, par force, l'habit et la condition de celle-ci. Les rôles sont inversés, c'est la loi sur cette île !
On connaît ton amour pour le théâtre. Tu dois être ravie d’être sur
scène…
V.B. : Je suis effectivement très très heureuse de remonter sur les planches : j'en avais envie depuis
longtemps. J'ai repris le rôle au pied levé pour remplacer une comédienne qui avait un engagement ailleurs (la pièce ne devait se jouer que les deux mois de l'été mais comme elle a eu beaucoup de
succès, il y a eu une prolongation). L'équipe est vraiment sympa et j'aime beaucoup l'ambiance de ce théâtre.
Tu finis de jouer en octobre. Agathe peut donc revenir en fin d’année
?
V.B. : Son retour n’est pas prévu pour l'instant mais avec PBLV, tout est possible !